ES Pennoise 2- SC Montredon Bonneveine 2 (4-2, tab)
Buts: Heidelberger (66, 69)
ES Pennoise: Orbant – Loupy, Marin, Reboul, Bui Van Hang – Pinot, Delhomme, Borges Da Moura, Selemani – Heidelberger, Fiorelli.
Sont entrés en jeu: Soilihi, Fiumara.
Entraîneur: Ludovic Heidelberger.
Loin d’être les favoris sur le papier, nos Pennois sont allés jusqu’au bout d’eux même pour arracher leur qualification pour le deuxième tour de la coupe de France, contre le SC Montredon, Bonneveine (2-2, 4-2 tab).
Pourtant l’affaire était bien mal embarquée. Puisque il a fallu une demi-heure aux hommes de Ludovic Heidelberger et Bernard Egenschwiller pour réellement rentrer dans la partie. Suffisant pour Montredon Bonneveine, dominateur jusqu’ici dans tous les compartiments, qui logiquement ouvrait la marque par l’intermédiaire de Chhamsidine Elyamine (0-1, 13). Et sans un manque de réalisme criant, l’addition aurait pu être bien plus salée pour la Penne au moment de regagner les vestiaires. Mais dans le dernier quart d’heure de la première période, la formation pennoise a commencé, au fil des minutes, à trouver des automatismes et du liant dans le jeu pour se créer ses premières occasions. Une tendance qui n’a pas infléchi en seconde période. Puisqu’elle aurait même pu recoller au score, dès les premières minutes, sur un penalty obtenu par Ludovic Fiorelli. Malheureusement, la tentative de Delhomme a été repoussée par le portier marseillais, Frederic Manfredi (50). Pire, dans la continuité, un coup-franc de Driss Dehdouh offrait deux longueurs d’avance aux siens (0-2, 52). Qu’importe les Pennois ont insisté quand même, remportant des duels tout en apportant de la largeur à leur jeu. Si bien qu’après l’heure de jeu, ils n’ont mis que trois minutes pour refaire leur retard par l’intermédiaire de Ludo Heidelberger, en vrai renard des surfaces, il est à la réception d’un premier centre de Fiorelli (1-2, 66) puis de Delhomme (2-2, 69). Avant de contenir les assauts et pousser Montredon Bonneveine à la séance de tirs au but victorieuse.
Première réussie, donc, pour Ludo Heidelberger et ses hommes. Même si tout n’a pas été parfait et que l’équipe est encore en rodage avec une belle marge de progression. Elle a fait preuve d’opiniâtreté et de résilience quand elle était au plus mal. Et ses efforts ont été récompensés.